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Rivières Bleues

Rivières bleues en Afrique ? La faute à la fast-fashion

Étoile montante de la production mondiale de textiles et victime de la fast-fashion, l’Afrique est sur une pente ascendante, boostée par des accords commerciaux, des programmes d’aide ciblés et une main d’oeuvre disponible à très bas coût.

Selon un article récemment publié sur le site L’UNION et d’après une étude de l’ONG Water Witness International (WWI), l’Afrique est au cœur de la production mondiale du textile et ceci a un impact négatif sur l’empreinte hydrique due a l’industrie de la fast-fashion sur le continent.

Une industrie du textile à la pollution dévastatrice

Le rapport de Water Witness International intitulé « Quelle empreinte hydrique de la fast-fashion ? » révèle que la production de vêtements pour les marques de la grande distribution en Europe, au Royaume-Uni et aux États-Unis provoque une pollution dévastatrice des rivières africaines par le rejet d’eaux usées non traitées et une application laxiste des règles environnementales, rapporte l’ONG Water Witness International (WWI).

L’industrie du textile, une source d’emploi sur le continent

Ce rapport souligne les effets positifs de l’approvisionnement en mode en Afrique, où il peut fournir des emplois et booster l’exportation.

Si ce rapport ne plaide pas pour la fin de la production de textile en Afrique, il lutte pour une industrie textile plus éthique sur le continent, fondée sur une utilisation durable des ressources, des conditions de travail décentes et attachée à la justice sociale.

L’industrie du textile et de l’habillement a connu une croissance rapide ces derniers années. Elle a contribué à la transformation industrielle de l’Afrique et a créé des millions d’emplois sur le continent. L’industrie du textile et de l’habillement présente un grand potentiel de valeur ajoutée et de création d’emplois. Il est estimé que plus de 600 % de la valeur peut être créée le long de la chaîne de valeur du coton en Afrique: de la production du coton, de la filature et du retordage en fil, au tissage et au tricotage en tissu, puis à la teinture, à l’impression et à la conception. De plus, cette industrie est composée d’une majorité de micro, petites et moyennes entreprises , qui peuvent rapidement générer des emplois décents – qualifiés ou non – notamment pour les jeunes et les femmes.

Source : L’Union et WWI

 

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